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A Montaigu, les Goupilleau sont une famille de gens de loi qui a rêvé de s'intégrer à la noblesse. La Révolution venue, la place est libre pour une bourgeoisie révolutionnaire ultra-minoritaire dans un bocage vendéen peu urbanisé. Celle-ci va se révéler d'autant plus avide de pouvoir et toujours plus intolérante. Pour comprendre l'exaspération qui va provoquer l'insurrection vendéenne, nous avons ici, publiée pour la première fois, l'exceptionnelle correspondance que Jean Victor Goupilleau adresse de 1791 à 1795 à son frère député. Elle dévoile le dessous des cartes. Le peuple élit-il des révolutionnaires modérés ? C'est qu'il vote mal, et les nouveaux maîtres multiplient les manipulations, n'hésitant pas à recourir à la violence de leurs milices armées. Pour entrer la Révolution dans les consciences, ils comptent aussi sur les prêtres jureurs qu'ils ont nommés. Les gens les rejettent-ils massivement ? Ce sont des aristocrates, à faire taire avant de les éliminer. En attendant, on entreprend de faire d'eux des soldats au service du nouveau régime. C'est bien contre ses persécuteurs que le peuple de Vendée se révolte en mars 1793. Depuis Nantes où il s'est réfugié, Jean Victor s'angoisse pour les siens, restés à Montaigu. A tort, car ce sont les colonnes républicaines qui vont brûler ses métairies et massacrer les habitants. En tant que réfugié de la Vendée, il doit finalement s'exiler à Orléans. Ainsi, ces extrémistes apparaissentils comme les véritables responsables de la Guerre de Vendée, avant d'être eux-mêmes victimes de la Terreur.