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Nous sommes tous, ose remarquer Marcel Czermak, la proie d'un automatisme mental normal ; mais comment le décrire si, comme le constatait Lacan, un homme bien portant ne s'aperçoit pas que la parole est un parasite ? C'est pourquoi il est surprenant de lire chez Kant l'esquisse de ce que nous pouvons aujourd'hui reconnaître comme un syndrome d'influence physiologique, c'est-à-dire relevant d'un fonctionnement qui n'est pas d'ordre pathologique. La surprise est bienvenue, nous dit Jean-Marc Faucher, car cet auteur n'est en rien suspect d'avoir été contaminé par les observations des aliénistes de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Kant a su éviter l'écueil d'une métapsychologie délirante où sa démarche hardie aurait pu le conduire, à l'instar de certains patients voire de théoriciens moins avisés. Cela justifie que nous le suivions pas à pas dans la mise en place de ce qui se présente comme un de ces prototypes normaux d'affections pathologiques à partir desquels Freud nous invitait à chercher à établir des comparaisons. Quelques courtes vignettes cliniques, souvent déconcertantes, permettent d'approcher le lieu où se joue ce qui distingue cet automatisme mental commun de celui dont témoignent nos patients.