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L'asphyxie, c'est l'atmosphère dans laquelle grandit la Bâtarde. Sa mère ne lui donne jamais la main. Bien au contraire. Elle lui fait porter le poids d'une faute qu'elle n'a pu accepter. Quant à son regard sur sa fille, c'est à peine un regard : c'est dur et bleu.
"Ma mère ne m'a jamais donné la main... " Tout est dit dès la première phrase du roman. L'asphyxie, c'est une enfance étouffée, le poids d'une faute, une blessure, un mal d'aimer incessant, des larmes, mais aussi une musique de rue, une poupée brisée, un cornet de frites, un parfum d'orange... Parce qu'un enfant n'a pas conscience du temps, L'asphyxie n'a pas de chronologie propre. Ce sont des soubresauts d'émotions, des coups d'oeil de la mère sur sa fille, le regard "dur et bleu" , des gifles de mots. Dans son tout premier ouvrage, Violette Leduc dévoile déjà un style incisif, et plante la figure maternelle comme la proue énigmatique de son grand navire.
Romancière née à Arras en 1907. Secrétaire dans une maison d'édition, puis journaliste. Amitiés avec Maurice Sachs, Jean Genet, Simone de Beauvoir. Décédée en 1972, dans les Alpes de Haute-Provence.