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Par maniérisme on entend généralement ce courant longtemps délaissé, surtout d'un certain public qui lui opposait systématiquement la Renaissance dont il n'était au mieux qu'une sorte de prolongation dégénérée, un peu à l'instar des artistes romains tentant de copier les grands maîtres grecs. Les principaux protagonistes se réduisaient il y a encore peu de temps à Jacopo da Pontormo, Rosso Fiorentino, Francesco Salviati et Giorgio Vasari. Injustement relégué sur un inconfortable strapontin à mi-chemin entre Renaissance et baroque, ce style protéiforme aux proportions exagérées et aux compositions artificielles et contorsionnées a peiné à trouver une légitimité. Au sein du courant maniériste Federico Barocci occupe une place très importante car il constitue une sorte de relais entre la Renaissance incarnée par son compatriote Raphaël dont il se sentait l'héritier légitime et le courant baroque dont il fut l'un des principaux précurseurs. Il nous a semblé intéressant de mettre en évidence les liens étroits unissant tous ces artistes. Le maniérisme tardif trouvera illustration au travers d'artistes ayant travaillé à Rome dans la seconde moitié du XVI e siècle comme Niccolo Martinelli dit Trometta, Girolamo Muziano artiste favori du pape Grégoire XIII Boncompagni ou Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin, peintre officiel de Clément VIII Aldobrandini assumant le rôle de "charnière " entre maniérisme et baroque en tant que premier maître de Michelangelo Merisi dit le Caravage.