A propos de l'art, Freud soutient une double thèse : d'une part, l'art est une " illusion bienfaisante " qui permet d'exprimer ce que la civilisation... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
32,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 4 septembre et le 6 septembre
A propos de l'art, Freud soutient une double thèse : d'une part, l'art est une " illusion bienfaisante " qui permet d'exprimer ce que la civilisation réprime. D'autre part, il apparaît comme une " légère narcose ", c'est-à-dire un bienfait illusoire en ce qu'il soulage les souffrances qu'impose toute vie en commun, sans toutefois les guérir. Cette attitude ambivalente ne résulte pas d'une indécision théorique sur la fonction psychologique de l'art mais d'une lutte logique menée contre deux utopies philosophiques : celle qui vénère l'art parce qu'il libère l'homme de l'état de nature et celle qui attend de l'activité esthétique qu'elle affranchisse l'être humain des contraintes morales propres à toute civilisation. Discrètement et sans polémique ouverte, Freud congédie, dans un cas, Kant et Hegel et, dans l'autre, Nietzsche.