Toutes les disciplines des sciences humaines rattachées à une perspective historique se voient, d'une manière ou d'une autre, confrontées à la question... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
29,80 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U à partir du 15 novembre
Toutes les disciplines des sciences humaines rattachées à une perspective historique se voient, d'une manière ou d'une autre, confrontées à la question de la Tradition. C'est à partir de ce
constat très simple qu'ont été organisées à l'Université de Fribourg, dans le cadre du Programme interdisciplinaire d'études catholiques, en 2003 puis en 2004, deux journées d'études réunissant des chercheurs issus d'horizons divers. Dans un premier temps, il fallait reconnaître le terrain, l'identifier, le délimiter, le baliser. C'est délibérément que l'accent a été mis largement sur les XVIe et XVIIe siècles pour aborder la Tradition
dans tous ses états, dans tous ses débats. Dans un deuxième temps, le thème a été abordé en se penchant sur les œuvres d'art au sens large, comme relais et vecteurs de la Tradition chrétienne. En quel sens la beauté est-elle, comme l'être et le vrai, un transcendental pour le christianisme ? Certes le christianisme se trouve à l'aise dans le concept et la pratique de la Tradition, s'y réfère et s'y construit. Mais cette familiarité concerne bien d'autres approches des sciences et des arts. Il nous est apparu en effet que la Tradition elle-même constituait un langage commun aux sciences humaines, avec ses questions sur elle-même, ses rites, ses lois peut-être, ses points de fixation, ses
expressions. En quelque sorte, il se dégage de la diversité des approches des diverses contributions ici rassemblées, un " art ", une manière d'être et de se dire, de la Tradition.
Guy Bedouelle enseigne à la Faculté de théologie de Fribourg ; Christian Belin, à la Faculté des lettres de Montpellier ; Simone de Reyff, à la Faculté des lettres de Fribourg.