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Qu'est-ce que cet " ardent sanglot " que Baudelaire entendait aussi bien chez Vinci que chez Rembrandt, chez Goya ou chez Delacroix ? L'art est-il encore " pour les cœurs mortels un divin opium " ? Et en effet, indépendamment de toutes les circonstances historiques, de toutes les différences de style et d'inspiration, l'art a-t-il aujourd'hui le même sens qu'il avait à la Renaissance ou à l'époque des Lumières ? Avait-il encore pour Kant le même sens que pour Diderot ?
Si Platon exilait les poètes de sa république, n'était-ce pas à cause de l'importance qu'il reconnaissait à l'art ? A l'inverse, si nous en acceptons tout et n'importe quoi, ne serait-ce pas parce que nous avons cessé de le prendre au sérieux ? Et si l'art était secrètement inséparable de la morale, les aventures de l'un ne seraient-elles pas des avatars des tribulations de l'autre ?
Ainsi qu'en un kaléidoscope, organisant diversement les mêmes concepts et les mêmes problèmes, cet essai présente cinq vues sur ces questions.
L'art est-il pour les coeurs mortels un divin opium ? A-t-il le même sens qu'il avait à la Renaissance ou à l'époque des Lumières ? Cinq études sur Platon, Diderot, Kant, le symbolisme, l'art et le mal tentent d'y...