Biographie de Jack London
Né John Griffith Chance, il prend le nom de son père adoptif, John London. Il est dès lors prénommé Jack. Son enfance misérable exacerbe chez lui le sens de la débrouillardise. Marin, garde-côte, chercheur d'or au Klondike, ouvrier, il partage le sort des vagabonds et fait l'expérience des bas-fonds de Londres. Le Peuple de l'abîme (1902) se nourrit de ces expériences. Autodidacte, il lit Nietzsche, Darwin, Marx, et développe sur ces bases hétéroclites un idéal socialiste généreux qui le décide à suivre la marche des chômeurs sur Washington.
Il quitte néanmoins le parti socialiste qu'il considère trop "tiède" et soutient Les révolutionnaires russes ; il publie alors La Guerre des classes. Fasciné par le monde animal et s'appuyant sur sa connaissance de l'Alaska, il écrit L'Appel de la forêt (1903) et Croc-Blanc (1906). En 1909 sort Martin Eden, l'oeuvre la plus autobiographique de Jack London avec John Barleycorn. Alcoolique et atteint de multiples affections, il meurt à 40 ans.
Il laisse une oeuvre abondante constituée tant de romans d'aventures que de récits politiques.