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Que les anorexiques soient en majorité des femmes est un fait bien connu. Mais sait-on aussi communément qu'au Moyen Age, ce sont également des femmes, des mystiques, qui jeûnent à l'extrême ? Quelles conclusions peut-on tirer de cette répétition historique de la faim féminine ? C'est ce que tente d'expliquer cette étude qui explore et compare la situation sociale et psychologique des femmes à deux époques de l'histoire pourtant très éloignées. Il est certain que les mystiques désirent avant tout se rapprocher de Dieu en jeûnant, alors que les anorexiques tentent de se rapprocher d'un idéal physique. Mais les similarités dans la manière dont les femmes des deux époques vivent leur féminité n'en sont pas moins frappantes. Elles expliquent avec éloquence pourquoi ce sont principalement les femmes qui, à travers les siècles, se privent de nourriture. Entre rébellion et obéissance, la privation alimentaire apparaît comme un moyen essentiellement féminin de dire par le corps ce qui ne peut être exprimé par des mots : les désirs d'indépendance, d'expression de soi et de contrôle sur sa vie.