Jean-Claude SCHERTENLEIB, âgé de 57 ans, ce Suisse a plongé dans le journalisme de sport durant ses études commerciales. Passionné de sport automobile, il devient navigateur, puis pilote de rallye (il participe ainsi à quatre reprises au Monte-Carlo et à un R.A.C.) Durant sa formation à la "Feuille d'Avis de Neuchâtel", il découvre les courses motocyclistes dans le sillage de Jacques Cornu. Il devient ensuite chef de la rubrique sportif d'un autre quotidien suisse, le "Journal du Jura".
En 1985, il prend une première fois son indépendance professionnelle et suit depuis cette date tous les GP pour le plus important quotidien francophone du pays, "Le Matin", dont il est devenu, en 2000, le chef adjoint du département des sports. A nouveau indépendant depuis 2010, on lui doit notamment les deux biographies de Jacques Cornu et le lancement, en 1997, avec son regretté complice Maurice Büla, de "L'Année Grands Prix Moto", aux éditions Chronosports.
Il a également oeuvré comme rédacteur en chef d'un livre événement, "F.I.M. 1904-2004, 100 ans de motocyclisme" (plus de 600 pages) et couvre toujours les GP pour "Le Matin" et "Moto Sport Suisse". S'il n'est pas sur un circuit ou au bord d'un terrain de cross, s'il n'est pas plongé dans des recherches historiques sur l'automobile et la moto, c'est qu'il se repose dans ce Brésil qu'il aime tant, de préférence dans un hamac tendu quelque part dans un endroit secret.
Lukasz SVVIDEREK, ce n'est pas "tel père, tel fils", ce serait plutôt "tel grand-oncle, tel petit-neveu". Né à Varsovie il y a 34 ans, Lukasz Swiderek est le petit-neveu de Stan Perec, l'un des photographes les plus connus de la course, qui jouit désormais d'une retraite méritée... même si on le voit encore plusieurs fois par an au bord des circuits. L'agence qu'il a créée en 1978 vit toujours, désormais confiée "sur le terrain" à Lukasz, un "oeil" nouveau, plein de talent, une force de la nature qui a non seulement conquis son tonton, mais aussi tous ceux qui travaillent avec lui.
Rapidité, efficacité - le voir traiter ses images sur l'ordinateur, tout en écoutant de la musique et en réglant des problèmes divers - est un spectacle à lui tout seul. Et admirer ses images, un plaisir absolu.