L'université : est-il possible en un mot de faire lever plus de prestiges ? Il s'agit bien du centre de l'Occident, parce que l'Université est le coeur... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
19,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 5 août et le 7 août
L'université : est-il possible en un mot de faire lever plus de prestiges ? Il s'agit bien du centre de l'Occident, parce que l'Université est le coeur des démocraties. Allan Bloom balaie ces prestiges, ces mirages : narcissisme, nihilisme, relativisme paralysant, "créativité" stérile. Fait-il le procès de l'Amérique ? Il l'aime, mais craint pour son avenir, et pour le nôtre. Fait-il le procès de la jeunesse ? Il l'aime avec une générosité et un discernement peu communs, mais son anxiété croît : ces dernières décennies ont vu se répandre, en Europe non moins qu'aux Etats-Unis, un style d'éducation et un mode de vie qui tendent à rendre les jeunes gens et les jeunes filles de plus en plus incapables de faire face noblement, intelligemment ou même raisonnablement aux grands faits de la vie humaine : l'amour, la famille, la citoyenneté, la recherche de la vérité. Allan Bloom nous redonne accès à ce très proche trésor que les universités soucieuses d' "utilité" et de "scientificité" , que les Eglises ivres de popularité et d' "ouverture" ont mis sous le boisseau : notre âme. Elle est le seul sujet de ce livre profond. Publié en anglais en 1987 (The Closing of the American Mind), l'ouvrage a été traduit en français dès sa parution, dans une édition amputée de l'essentiel de sa troisième partie. Le voici proposé dans une traduction intégrale.
Publié en 1987, cette essai propose une réflexion sur le climat intellectuel et moral contemporain, sur l'éducation des jeunes gens et les jeunes filles et leur capacité à faire face aux grands faits de la vie humaine.
Allan Bloom (1930-1992), philosophe, élève de Leo Strauss, fervent défenseur des textes classiques, fut très critique du système universitaire américain qu'il quitta en 1970 pour aller enseigner à l'étranger.