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La tradition celtique offre des aspects méconnus. C'est le cas de l'alphabet et du calendrier des arbres. Sans doute s'agit-il d'une connaissance beaucoup plus archaïque, précédant même l'écriture. Sous la forme d'encoches gravées dans le bois ou la pierre, et transcrivant des inscriptions, cet alphabet se révèle comparable à ceux du Proche-Orient, de l'Égypte ou de la Grèce. Dix-huit signes renvoient à divers arbres. Or, une évolution linguistique s'est produite entre le néolithique et le Moyen Âge. De ce fait, les noms des espèces retenues ont subi quelques fluctuations. L'autre approche des Oghams donne deux roues qui tournent à des rythmes différents. L'une comprend deux lunaisons/consonnes et l'autre cinq jours/voyelles, qui sont les portes de l'année (équinoxes et solstices). On la retrouve dans deux temples de l'âge du bronze, où s'applique le principe d'un calendrier perpétuel. Cette enquête est étayée par une nouvelle lecture des poèmes celtes, une redécouverte de la langue celtique originelle et des comparaisons avec des alphabets analogues. À chacune des dix-huit lettres de cet ensemble sacré, message du monde des dieux, reste attachée une signification symbolique, voire prophétique et avant tout cultuelle.
Archéologue et docteur en préhistoire, Myriam Philibert est l'auteur dune douzaine d'ouvrages aux éditions du Rocher sur la symbolique et les origines des civilisations anciennes.