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L'alliance nouée par François 1er avec le sultan ottoman Soliman le Magnifique fait scandale à l'époque: les Turcs mènent alors la dernière et la plus dangereuse percée d'une puissance islamique au cœur de l'Europe chrétienne. Encore faut-il replacer cette collusion diplomatique et militaire dans la conjoncture mouvementée propre à la période. En cette première moitié du XVIe siècle, l'Empire Habsbourg s'étend au point de menacer directement le royaume de France. Or, qui peut desserrer l'étau et entamer un bras de fer avec l'empereur Charles Quint, sinon le sultan Soliman le Magnifique ? Les relations du souverain français avec l'Empire ottoman s'inscrivent dans un jeu politique complexe impliquant la papauté, la République de Venise, différentes grandes familles italiennes, l'Angleterre de Henri VIII et jusqu'aux princes allemands opposés à l'Empire Habsbourg, souvent acquis aux doctrines " hérétiques ". Face aux visées impérialistes de Charles Quint, François 1er va prendre la tête de la résistance. Son alliance avec Soliman lui vaut la collaboration, parfois encombrante, du corsaire Barberousse, au service de Constantinople, qui va mettre à feu et à sang la Méditerranée occidentale, l'un des principaux théâtres, avec la Hongrie, de l'affrontement. Tel est le contexte dans lequel François 1er et Soliman le Magnifique conçoivent un projet dont seuls d'incroyables concours de circonstances empêchent la réalisation : le partage de l'Italie.
Edith Garnier est diplômée d'histoire maritime. Son précédent ouvrage, L'Age d'or des Galères de France. Le champ de bataille méditerranéen (Le Félin) a obtenu le prix Diane Potier-Boès de l'Académie française en 2007.