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De la bataille d'Azincourt (1415) au début de la guerre de 1914, le cavalier est resté l'archétype du guerrier, et la cavalerie une arme déterminante sur le champ de bataille. A la cavalerie lourde destinée à enfoncer les lignes ennemies s'ajoute à la Renaissance une cavalerie légère procédant par courtes charges afin de harceler l'ennemi. Pour garantir leur efficacité, il est indispensable de différencier les qualités des chevaux : lourds et robustes pour les cuirassiers, vifs, rapides et légers pour les hussards et les dragons. C'est le rôle des haras royaux créés au XVIIe siècle afin d'améliorer la qualité de l'élevage. Au XVIIIe siècle, l'instruction des cavaliers devient permanente avec la construction des grands manèges de Lunéville, Paris et Saumur. Napoléon réorganise la cavalerie et lui donne un rôle décisif. La Grande Armée est grande consommatrice de cavaliers et de chevaux, qu'il faut renouveler après les hécatombes des batailles. Des 30 000 chevaux de la campagne de Russie, il ne revient que le dixième. Le XIXe siècle est ponctué par le souvenir des grandes charges héroïques, la charge de la brigade légère en Crimée, celles des cavaliers de Reichshoffen pendant la guerre de 1870... Les derniers assauts, désespérés, sont ceux du début de la guerre de 1914. Seul ouvrage illustré de référence sur l'histoire de la cavalerie, ce livre nous dévoile l'incroyable richesse des archives de la Défense et des collections du musée de l'Armée. Une grande partie des illustrations a été spécialement photographiée pour cette publication.
Du Moyen Age au XXe siècle, d'Azincourt à Reichshoffen en passant par Marignan, Rocroi ou Eylau, du crépuscule de la chevalerie à l'épreuve des guerres industrielles, l'histoire de la cavalerie française a le souffle de l'épopée...