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L'administration des finances en Martinique : 1679-1790 (Broché)

  • L'Harmattan

  • Paru le : 01/11/2003
C'est sur le tard que la France, grâce à Richelieu, se découvre une vocation coloniale. L'Espagne et le Portugal d'abord, l'Angleterre ensuite, ont... > Lire la suite
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C'est sur le tard que la France, grâce à Richelieu, se découvre une vocation coloniale. L'Espagne et le Portugal d'abord, l'Angleterre ensuite, ont déjà élaboré un plan de conquêtes et, dans le décours du XVIe siècle, ils occupent la quasi-totalité du continent américain. Le royaume de Louis XIII et de ses successeurs devra donc se contenter des restes pour tenter d'établir à son tour des colonies de peuplement.
Cette vocation subit des clivages. A partir de 1650, en effet, l'importance de certaines denrées tropicales est telle qu'une nouvelle orientation est imposée : les colonies ne produiront que cet article si prisé et si nécessaire, le sucre. Le but de l'administration coloniale qui s'étoffe avant la fin du XVIIe siècle consiste dorénavant à encourager cette monoculture qui doit enrichir le royaume. Il faut toutefois reconnaître que cette administration est dépourvue d'une autorité suffisante pour imposer la loi aux colons.
Ces derniers ne comprenant que leur intérêt particulier, opposent une résistance certaine aux différentes formes d'autorité, ce qui contribue à diminuer sensiblement l'efficacité du travail des administrateurs ; le prélèvement fiscal, source principale des finances coloniales, est vécu comme une contrainte et autorise les fraudes les plus diverses. Si l'étude des finances, malgré des aspects parfois techniques, expose les rouages de l'administration, elle n'en présente pas moins l'avantage de mettre à jour le fonctionnement de la société coloniale et la vie quotidienne des colons : le Professeur Vonglis le souligne en particulier dans sa préface.
C'est à cette tâche que s'est attelé l'auteur de la présente étude. Pour sévère que soit la conclusion, on le constatera, elle s'impose d'elle-même le royaume ne s'est pas doté des moyens propres à faire tourner les institutions qu'il avait pourtant décidées pour ses îles à sucre, et ses contradictions éclatent au moment de la Révolution.

Fiche technique

  • Date de parution : 01/11/2003
  • Editeur : L'Harmattan
  • ISBN : 2-7475-0048-9
  • EAN : 9782747500487
  • Format : Grand Format
  • Présentation : Broché
  • Nb. de pages : 764 pages
  • Poids : 1.21 Kg
  • Dimensions : 15,5 cm × 23,7 cm × 4,3 cm

À propos de l'auteur

Biographie de Gérard-Gabriel Marion

Gérard Gabriel Marion, Maître de Conférences en Histoire du droit à la faculté de droit et d'économie de la Martinique (Université des Antilles et de la Guyane), a précédemment étudié les Aspects de l'évolution législative en matière de santé en Afrique francophone, pour traiter ensuite de L'évolution de la politique coloniale en matière de santé en Afrique francophone, A.O.F., A.E.F., Territoires sous mandat, de la colonisation aux indépendances.
Abordant la colonisation de l'Ancien Régime, il a produit un volumineux mémoire : L'assemblée coloniale de la Martinique et la fin de l'Ancien Régime : 1787-1790, et publie à présent sa seconde thèse de doctorat de droit.
Gérard-Gabriel Marion - L'administration des finances en Martinique : 1679-1790.
L'administration des finances en Martinique : 1679-1790
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