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La vie d'Axelos n'a rien d'ordinaire. Né à Athènes en 1924 dans une famille de la grande bourgeoisie, communiste à dix-sept ans, il s'engage dans une lutte à mort contre l'occupant nazi. Fin 1945, refusant la victoire de la droite, qui allait bientôt le condamner à mort, il quitte sa ville natale pour Paris. Mais, lucide avant bien d'autres, il rompt néanmoins avec le communisme. Plus tard, quand sa pensée se déploiera, elle restera à jamais marquée par cette violence originelle. A Paris, Axelos rencontre beaucoup de figures importantes de l'après-guerre : Breton, Picasso, Heidegger, Lacan parmi bien d'autres. Mais loin d'effectuer des visites obligées à des célébrités, il vient à eux avec des questions, aiguës et directes, celles d'un homme en quête de sa propre pensée, un homme qui n'avait pas seulement été un résistant, mais bien plutôt un attaquant. L'oeuvre d'Axelos se développe sur une quinzaine d'ouvrages. Métamorphoses (1991) est son dernier livre paru ; Héraclite et la philosophie (1962) et Le jeu du monde (1969) viennent d'être récemment réédités. Remontant jusqu'à Héraclite, le "premier" penseur-poète et par-delà Hegel et Marx, Nietzsche et Heidegger, sa pensée est axée sur le jeu du monde dont elle scrute les enjeux - et aussi l'Enjeu - à l'ère de la technique planétaire. Son but ? Eclairer et radicaliser les humains, trop plats aux yeux d'Axelos, en les ouvrant au monde. Cette biographie narre, sans gratuité aucune, les péripéties d'une vie qu'Axelos n'a jamais vécue ni voulue comme séparée de sa pensée. Dans le même mouvement, elle multiplie les aperçus sur l'oeuvre forte et inclassable d'un homme vivant. "Je n'aime que ce qu'on écrit avec son sang", avoue quelque part Nietzsche. Axelos pourrait en dire autant.