Marc Guillaume propose une critique de l'ordre économique qui n'est en fait qu'une succession de désordres et s'efforce de repenser la place de l'économie, notamment européenne, dans la mondialisation. Peter Sloterdijk, philosophe allemand connu mondialement pour l'originalité de son oeuvre, évoque le mécanisme de la pyramide de Ponzi (et ses ravages dans les pays de l'Est de l'Europe découvrant les " charmes " du capitalisme) qui annonçait la crise financière. Pierre Dockès, économiste et historien, nous rappelle à quel point la conception économiste a eu du mal à s'imposer, à se mondialiser et qu'elle n'est sans doute qu'une parenthèse dans l'histoire longue des civilisations. Francis Fukuyama, dont le livre " La Fin de l'histoire et le dernier homme " a été un best-seller mondial, montre l'importance des facteurs culturels et souligne que l'économie n'est pas une fin en soi mais doit s'insérer dans l'existence sociale.