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L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres n'est pas indifférente au domaine de la langue et de la littérature françaises d'Angleterre. En 1854, elle élisait comme correspondant Francisque Michel (1809-1887) qui, vingt ans plus tôt, avait été missioné en Angleterre par Guizot, ministre de l'Instruction publique. Il y découvrit en publia des textes majeurs, comme la Chanson de Roland, ou des traductions de psaumes du XIIe siècle. Cet ami de Prosper Mérimée a publié beaucoup, mais ses éditions ne sont pas sûres. Le romaniste Paul Meyer (1840-1917), membre de l'Académie, a repris l'enquête, avec une série d'articles parus entre 1879 et 1903 dans Romania sur "Les manuscrits français dans les bibliothèques de Cambridge7 ; . Aujourd'hui que la politique rapproche France et Angleterre, les historiens français s'intéressent nombreux à l'Angleterre médiévale, ainsi Philippe Contamine, Bernard Guenée, Jean-Philippe Genêt, Alban Gautier ou Yann Coz. Il convient aussi de signaler les travaux de nos contemporains britanniques, philologues et historiens de la littérature, et de saluer la très fructueuse politique éditoriale de l'Anglo-Norman Text Society. L'Europe médiévale formait un "grand atelier7 ; - pour reprendre le thème de l'exposition récemment organisée par Roland Recht à Bruxelles. L'Europe des médiévistes continue cette tradition.