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" Imbéciles, c'est pour vous que je meurs ! " Par ce cri généreux et désespéré, Valentin Feldman prit congé de la vie le 27 juillet 1942, devant les soldats allemands d'un peloton d'exécution. Quelques mois plutôt, le jeune philosophe, élève de Victor Basch, avait fait le choix de l'action clandestine, mettant un terme à l'un des plus beaux journaux de guerre qu'il nous soit donné de lire. Commencé à Rethel, dans la sottise désespérante du cantonnement militaire et la promiscuité des hommes en armes, cet écrit s'étend sur deux années où son auteur en appelle à la solitude pour se défaire de la bêtise, des idées courtes des bien-pensants. Le texte est d'une densité rare, nous conviant à partager une expérience unique, celle de la métamorphose d'une existence en destin.
Témoin actif de la guerre, penseur de l'engagement, proscrit pour ses origines juives, résistant et bientôt condamné, Feldman écrit en homme libre. Sombres parfois, virulentes, ironiques, légères et tendres aussi, ces pages disent tout à la fois la poésie du monde, la fermeté d'une conscience exigeante, les doutes d'une pensée qui réclame l'action...
Bien plus qu'un journal de bord, c'est l'œuvre d'un écrivain par sa maîtrise du récit, le tracé 6n des descriptions, la pointe assassine des portraits. Une écriture portée par l'attachement au monde.