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"Les moins de 30 ans ont de quoi s'indigner", alerte, ajuste titre, Jean-Michel Bezat, éditorialiste au journal Le Monde, dans un texte paru le 25 septembre 2017. La jeunesse du XXI siècle, d'ici et d'ailleurs, se retrouve face à des systèmes sociaux, sanitaires, économiques et culturels qui explosent. Selon l'Unesco, les moins de 30 ans représentent 50,5 % des 7,5 milliards d'êtres humains. L'institution précise que 89,7 % des moins de 30 ans vivent dans les pays émergents et en voie de développement, notamment au Moyen-Orient et en Afrique. Par ailleurs, la planète dénombre au moins 100 millions d'enfants des rues, dont environ 18 millions pour la seule Inde, qui en compte le plus. L'Asie enregistre, elle, le plus de jeunes individus : 754 millions. Ce nombre a presque triplé depuis 1950. Les pays d'Afrique subsaharien ne ont la plus grande proportion des moins de 30 ans au monde (70 %). Le présent ouvrage, fruit de l'expérience d'acteurs de terrain engagés (éducatrice spécialisée-styliste-mère de famille, photographes, directeurs de centre d'accueil et d'accompagnement, ethno-psychologues, juriste, journaliste et médecin), est un document unique. L'approche pluridisciplinaire met en lumière des réflexions, des faits, des gestes, des coups de gueule mais surtout un refus de silence. La jeunesse agit, manifeste ou se tait. Toutefois, elle a un impératif : repenser le monde. L'éducation est au coeur de son projet de société sur fond d'actes de collaboration intergénérationnels permettant de dessiner de nouveaux contours et contenus du vivre-ensemble. Le confinement lié au coronavirus est une alerte mondiale : "Aimons-nous vivants." Il va falloir semer de bonnes graines et leur laisser le temps de germer avant de planifier la récolte. La ligne de partage des responsabilités est à écrire avec une obligation commune : privilégier le bien-être commun, sans perdre de vue que e la jeunesse est l'espoir des lendemains, comme l'affirme la romancière Sophia Sherine Hutt.