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Jeanne, fille de Lorraine, sainte de la patrie, prophète et envoyée de Dieu. Nulle destinée sans doute n'est, dans l'histoire de France - et sans doute dans l'histoire du monde, aussi visiblement marqué du sceau et de la volonté de Dieu. Que l'on songe que, dans le chaos où vit alors la France, quasiment vendue aux Anglais par ceux qui ont pourtant fait serment de la défendre, que l'on songe donc que c'est à une petite fille d'une dizaine d'années, paysanne sans culture, que Dieu confie la mission de rendre ses titres de noblesse à la fille ainée de l'Eglise. Comment manifester davantage de visée divine sur la France ? Et c'est au moment où, là aussi tout est consommé, au moment où Jeanne meurt sur le bûcher, que la promesse se réalise. Sa mission achevée, la messagère s'efface, disparaît. Mais son message, d'une actualité troublante, dépasse le cadre de son XVe siècle. Il se répète, en échos toujours renouvelés, à tous les fils de France. "En nom Dieu, les gens d'armes nouvelles, à tous les fils de France. "En nom Dieu, les gens d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire." Au-delà du cadre militaire, n'est-ce pas le plus pur résumé que l'on puisse donner de la vie chrétienne ?
Jeanne d'arc est une des grandes figures de l'histoire de France. Messagère de Dieu, grâce à son courage, à son sens de l'initiative, à sa volonté, elle réussit à s'imposer auprès du roi Charles VII et de sa cour, à prendre la tête de l'armée royale, à battre les Anglais notamment à Orléans. Faite prisonnière par les Bourguignon, vendue aux Anglais, elle est brûlée vive à Rouen après un procès inique. En 1920, elle est canonisée, en 1922, puis proclamée Patronne secondaire de la France.