C'était un prince digne d'un meilleur sort et d'une mémoire éternelle, il ne le cédait à personne de son temps pour la valeur, la courtoisie, la... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
11,50 €
Expédié sous 3 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U à partir du 12 novembre
C'était un prince digne d'un meilleur sort et d'une mémoire éternelle, il ne le cédait à personne de son temps pour la valeur, la courtoisie, la piété et la conduite. Quant à sa noblesse, il était proche parent des rois de Navarre, de France et d'Angleterre... voilà défini, par un chroniqueur de l'époque, le Captal de Buch, Jean III de Grailly (1330-1376), tout premier seigneur gascon de l'Aquitaine "anglaise" du XIVe siècle. Il fut un des grands capitaines de l'époque à l'égal des Bertrand du Guesclin ou John Chandos et s'illustra dans de nombreuses batailles dont la plus célèbre fut celle de Poitiers où la victoire du Prince Noir sur le roi de France lui fut largement imputable. Trop grand capitaine pour le roi Charles V qui refusa de le libérer contre rançon, au mépris de toutes les lois de la chevalerie de l'époque, Jean de Grailly préféra se laisser mourir dans sa prison du Temple plutôt que de "tourner français" et renier son hommage au roi d'Angleterre-duc d'Aquitaine. Une grande figure historique de l'Aquitaine et de la Gascogne qui mérite réhabilitation, au travers de cette courte — mais complète — biographie, parue en 1896, dans le bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest sous la plume de son président d'alors.
C'était un prince digne d'un meilleur sort et d'une mémoire éternelle, il ne le cédait à personne de son temps pour la valeur, la courtoisie, la piété et la conduite. Quant à sa noblesse, il était proche parent des rois de Navarre, de France et d'Angleterre... voilà défini, par un chroniqueur de l'époque, le Captal de Buch, Jean III de Grailly (1330-1376), tout premier seigneur gascon de l'Aquitaine « anglaise » du XIVe siècle. Il fut un des grands capitaines de l'époque à l'égal des Bertrand du Guesclin ou John Chandos et s'illustra dans de nombreuses batailles dont la plus célèbre fut celle de Poitiers où la victoire du Prince Noir sur le roi de France lui fut largement imputable. Trop grand capitaine pour le roi Charles V qui refusa de le libérer contre rançon, au mépris de toutes les lois de la chevalerie de l'époque, Jean de Grailly préféra se laisser mourir dans sa prison du Temple plutôt que de « tourner français » et renier son hommage au roi d'Angleterre-duc d'Aquitaine. Une grande figure historique de l'Aquitaine et de la Gascogne qui mérite réhabilitation, au travers de cette courte — mais complète — biographie, parue en 1896, dans le bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest sous la plume de son président d'alors