Karine a subi une ablation du sein gauche. Pour cette femme à la poitrine généreuse, l'épreuve fut d'autant plus traumatisante qu'elle laissera des... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
17,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 8 novembre et le 15 novembre
Karine a subi une ablation du sein gauche. Pour cette femme à la poitrine généreuse, l'épreuve fut d'autant plus traumatisante qu'elle laissera des traces indélébiles tant dans son corps que dans son âme. L'indifférence des médecins et des chirurgiens la conduira à subir une opération d'une grande violence pour cette ancienne mannequin. En effet, dès l'annonce de son cancer, Karine s'est retrouvée entièrement livrée à elle-même, sans aucune oreille attentive de la part du corps médical. Chose terrible, ce n'est que bien plus tard qu'elle découvre, à travers une association, qu'il existait une autre méthode naturelle de reconstruction dont aucun des médecins ne lui avait parlé. Dans la dernière étape de son parcours de combattante mutilée, elle obtient un rendez-vous avec le Pr Lantieri à l'hôpital Georges Pompidou. Et ce grand professeur, qui ne la connait pas, passera deux heures avec elle, à l'écouter et lui parler. Après un an et demi, elle avait enfin en face d'elle un être humain qui écoutait un autre être humain. Lui se souvenait du serment d'Hippocrate. Karine fait partie de ces femmes qui n'ont pas eu la chance de rencontrer des médecins à l'écoute. Elle n'a pas pu discuter, parler, et raconter sa propre histoire. Aujourd'hui, elle n'a toujours pas été reconstruite. Trop abîmée et encore fragilisée, " vous n'êtes pas prête ", lui dira le Pr Lantierri. Son objectif à présent est clair : dénoncer un " système " et un état d'esprit, afin d'éclairer toutes celles que l'on n'écoute pas, que l'on n'entend pas et qui souffrent en silence sans oser s'exprimer. Peut-on lui reprocher d'avoir posé trop de questions ? A-t-elle voulu trop en savoir et comprendre ? Débarrassée de toute colère et de haine, le message est aujourd'hui sans équivoque : " J'existe ! "