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La fin de la guerre sonne l'heure des règlements de compte. Partout dans le pays, les "traitres à la patrie" sont traqués. Parmi eux, les collaborateurs de Radio Bruxelles, le poste qui diffusa la propagande allemande pendant les années noires. Pour garder leur travail, une fois l'Institut National de Radiodiffusion libéré, ils doivent passer devant des commissions d'épuration. Ce livre revient sur le jugement des quelque 600 chroniqueurs, acteurs, chanteurs, musiciens, dactylos, secrétaires et autres fonctionnaires qui ont fait le succès de la radio volée, entre 1940 et 1944. Dans un récit à rebours qui remonte de la sanction à la faute, se dégage le récit détaillé, presque "sonore", d'une guerre des ondes qui fut si tapageuse que son écho (mythifié ? ) résonne encore dans notre mémoire collective.
Cet ouvrage aborde une thématique encore peu connue, souvent faute d'un accès aux archives, celle de l'épuration au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Rapportée au milieu de la radio, cette enquête permet en outre de revenir sur l'ampleur véritable de la "guerre des ondes" et de déconstruire certains mythes dont celui d'une écoute généralisée
Céline Rase est journaliste et docteure en histoire de l'Université de Namur. Ses recherches et ses cours se situent à la jonction de deux de ses préoccupations : les médias et l'histoire de la collaboration.