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Le processus d'intégration européenne bute depuis bientôt trente ans sur une crise économique durable, il s'avère être relativement inefficace face au ralentissement - ou à la faiblesse - de la croissance, des créations d'emplois et, face à l'ampleur du chômage. Pourtant, un certain nombre de pays situés sur le pourtour de l'Europe ont souhaité adhérer à l'Union européenne et participer à ce processus d'intégration. Cela a été entre autres le cas de l'Irlande, de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne, des pays dits "semi-périphériques", relativement pauvres, à mi-chemin entre le sous-développement du "Sud" et la richesse du "Nord". L'intégration à l'Union européenne leur a-t-elle permis de combler leur retard de développement, de créer suffisamment d'emplois et de juguler la montée du chômage ? La Grèce n'est pas un bon exemple de réussite dans le domaine (cf la contribution de Nicolas Prokovas). Par contre, le Portugal a particulièrement bien profité de son intégration à l'Union (cf le texte de Maria Pereira Ramos); ce pays vient même d'être retenu parmi les "bons élèves de Maastricht" capables d'accéder à la zone euro à partir du ler janvier 1999. Les pays semi-péri-, phériques du sud-est de l'Europe (Roumanie et Bulgarie), les plus pauvres de lEst européen, peuvent-ils attendre autant de bienfaits du processus d'intégration ? Un pays comme la Bulgarie (cf Katia Vladimirova) peut-il prendre le Portugal comme "modèle" d'intégration ? La réponse peut être considérée comme positive mais, pour que cette intégration soit pleinement profitable à faudra que les Etats membres de l'Union européenne maintiennent et même accroissent leur effort de solidarité, en dépit des contraintes de la mondialisation du libéralisme économique qui s'imposent à eux (cf l'article de Marc Dusautoy).