Dans le cadre de la Maison des Sciences Humaines de l'Université d'Angers, une équipe pluridisciplinaire a étudié de nombreux aspects de l'exclusion... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
Dans le cadre de la Maison des Sciences Humaines de l'Université d'Angers, une équipe pluridisciplinaire a étudié de nombreux aspects de l'exclusion et de l'intégration sociale d'hier à aujourd'hui. Ces regards croisés n'en restent pas à la description des situations d'exclusion mais élaborent une analyse qui fait percevoir l'ensemble des processus sociaux à l'œuvre, non seulement d'exclusion, mais aussi d'intégration.
Le géographe qui présente l'exclusion socio-spatiale des personnes âgées comme celui qui s'attache aux tsiganes complète l'approche de l'historien qui repère à la fin du XIXe siècle la fermeture ethnonationale en Allemagne. La dimension historique, qui permet de cerner ces processus dans la durée, apparaît dans presque toutes ces études, et d'abord dans la synthèse de départ, comme dans la présentation de l'apport d'un grand écrivain du social du XIXe siècle, O. Mirbeau, ou dans le rappel des vingt-cinq premières années de lutte de la Fondation de France contre l'exclusion, et particulièrement dans l'analyse des luttes des femmes depuis le début du XXe siècle pour s'intégrer pleinement dans la société.
Il faut aussi souligner les dimensions culturelles et didactiques de ces chapitres, dimensions peu fréquentes dans la réflexion sur l'exclusion, qui tiennent au fait que les coauteurs sont des universitaires préoccupés par le rôle de la pédagogie, de la langue, des politiques culturelles mais aussi de la science et de son enseignement, dans les processus de rupture ou d'affermissement du lien social.
Etudes réunies par Jacques-Guy Petit, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université d'Angers, directeur de l'HIRES (Centre d'Histoire des Régulations et des Politiques sociales).