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L'écriture philosophique a toujours été un travail de précision. Parmi les éléments dont elle est composée, les caractères alphabétiques et les données graphiques jouent un rôle d'importance égale. Depuis la visualisation électronique de l'information, les outils de travail du philosophe se sont manifestement multipliés. Mais bien avant cette visualisation, le philosophe disposait déjà de précieux instruments minimalistes pour attirer l'attention sur les qualités métadiscursives du texte. Dans cet essai, Ann Van Sevenant mesure l'impact de ces signes appelés non verbaux, sans lesquels la philosophie n'aurait pu pleinement se développer. Ainsi, les parenthèses, les guillemets et les italiques sont considérés comme des signes insertifs ou importants. Ils permettent d'introduire de nouvelles significations dans le texte, véhiculent des arrière-pensées et facilitent l'importation de langues étrangères. Etant donné que rien n'assure que le multimédia le plus polychrome, polyphone et polyglotte. conduise par définition au multilinguisme, rien n'indique, inversement, que le texte imprimé soit uniquement monolingue.
Ann Van Sevenant est professeur de philosophie et d'esthétique à l'Ecole Supérieure d'Anvers. Elle est l'auteur de Ecrire à la lumière. Le philosophe et l'ordinateur, Paris, Galilée, 1999.