L'hystérique a toujours fasciné, repoussé, intrigué, scandalisé autant par l'excès de son imagerie sexuelle que par sa " belle indifférence". L'hystérie,... > Lire la suite
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L'hystérique a toujours fasciné, repoussé, intrigué, scandalisé autant par l'excès de son imagerie sexuelle que par sa " belle indifférence". L'hystérie, souvent associée à des figures maléfiques, a longtemps évoqué l'idée d'une " possession ". Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'elle devint une pathologie ; puis Freud fit scandale en montrant que, contrairement à l'étymologie, elle appartient aussi aux hommes et, surtout, qu'elle renvoie à des jeux et des fantasmes érotiques de séduction lors de la petite enfance : " l'hystérique souffre de réminiscence ". C'est ainsi, avec les hystériques et grâce à l'hystérie, que Freud put "inventer " la psychanalyse.
Les processus qui structurent l'hystérie se sont dévoilés comme étant ceux d'une névrose infantile organisatrice, nécessaire pour assurer, chez les deux sexes et dans la bisexualité, un développement psychosexuel " normal ". C'est en partant de ce noyau hystérique que put être abordé et étudié le " roc " de la féminité, chez les hommes comme chez les femmes. Là où fait défaut cette névrose infantile hystérique peuvent apparaître des tableaux de grande pathologie (psychoses) ; serait-ce dû à une féminité manquante, à un refus de la différence des sexes ?
Ouvrage publié sous la direction de Annie ANARGYROS, Alain FINE et Annick LE GUEN avec la collaboration de Françoise Brette, Guy Cabrol, André Green, Marie-Christine Laznik, Hélène Parat, Jacqueline Schaeffer