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A l'époque du congrès de Vienne, les peuples demandaient des
institutions libres, les nationalités réclamaient, avec leur
indépendance, leurs frontières naturelles. Nulle satisfaction ne
fut donnée à ces voeux par les vainqueurs de Napoléon. La
démocratie fut mise à l'index. Pour la comprimer ou pour la
combattre, les souverains formèrent une sorte d'alliance
mutuelle. Ainsi devait, à leur sens, s'établir l'équilibre moral,
nécessaire au maintien de la paix générale. Quant à l'équilibre
matériel, ils le fondèrent sur un partage tout à fait arbitraire
des territoires, ne consultant pour l'effectuer que leurs
convenances, leurs intérêts - mal compris, - et ne tenant nul
compte des voeux des populations. Ils inaugurèrent de la sorte
cette politique de la Sainte-Alliance qui, tout d'abord
omnipotente, fut, au bout de quelques années, battue en brèche
par la Révolution, éprouva d'assez sensibles échecs, surtout à
partir de 1830, mais, en somme, contint l'Europe, tant bien que
mal, jusqu'à l'ébranlement général de 1848.