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La Grande Guerre, la "der des ders", les poilus, les tranchées, la longue liste des morts pour la France sur les monuments aux morts... Autant de mots et d'images à jamais ancrés dans notre mémoire collective et nos histoires familiales. Mais cette guerre, ce traumatisme national dont on commémore le centenaire, n'a pas été qu'une affaire de soldats, loin de là. C'est toute une société qui a été touchée par ces quatre ans. Durant ce conflit, l'Hérault, pays de l'arrière, a perdu quelques 14 000 hommes (2,88 % de la population, tués au combat, disparus, morts en détention ou à la suite de blessures et de maladies. Les disparus se comptent à l'échelle de la commune, de la rue, du logis. Des familles sont décimées. Tout le département s'organise aussi pour participer à l'effort de guerre. C'est cette histoire de l'arrière, d'un quotidien chamboulé par une guerre longue et meurtrière, que cet ouvrage, réalisé par les Archives départementales de l'Hérault, a pour ambition de montrer. Mêler histoire et mémoire, là est bien l'intérêt d'Hérault de guerre, 14-18 qui rend tangible grâce aux documents d'archives les événements petits et grands qui ont jalonné la vie de nos concitoyens durant cette période. De 1914 à 1918, des parcours individuels s'esquissent devant la mobilisation, le rationnement, l'arrivée des réfugiés et de prisonniers, les nouvelles du front. Cet ouvrage rattache l'histoire locale à la grande histoire. Car si notre département est bien un département de l'arrière, il a aussi donné ses fils, sa sueur et ses pleurs ; il a montré par son implication économique, en particulier par la fourniture du vin aux troupes. Hospitalier, au sens propre du terme, par ses nombreuses installations médicales auxiliaires, et ses contributions aux avancées de la médecine, il a prouvé ses qualités d'accueil, son effort à la cause commune.