Pour Hegel, l'absolu est esprit. L'esprit est donc principe de tout ce qui a sens (d'abord le logique) et être (d'abord la nature). Mais c'est seulement... > Lire la suite
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Pour Hegel, l'absolu est esprit. L'esprit est donc principe de tout ce qui a sens (d'abord le logique) et être (d'abord la nature). Mais c'est seulement une fois qu'il est, en tant qu'esprit au début purement subjectif (en gestation dans l'existence naturelle du sens logique), devenu pour lui-même, objet de lui-même, comme esprit, que, dans une telle présence à soi de son faire, il agit véritablement. Se reconnaissant alors, et par là se satisfaisant, dans la nature spiritualisée qu'est l'" esprit objectif " et dans l'" esprit absolu " où il triomphe de sa propre naturalisation ou incarnation, il se fixe, en les fixant elles-mêmes, dans leurs figures respectives : droit, morale, vie sociale-politique ; art, religion, philosophie. Certes, l'esprit ne s'enferme dans aucun des actes qui le configurent de la sorte en le différenciant de sa présence totale à lui-même, mais, vérifiant celle-ci dans leur totalisation, il jouit réellement de lui-même dans leur remémoration pratique réitérée, qui fait bien d'eux les Actes de sa constitution. Les grandes figures de l'esprit sont évoquées dans ce recueil comme une telle auto-différenciation de son identité à soi absolue, par là en leur relation différentielle intime les unes aux autres, donc en leur problématicité. L'esprit, qui n'est qu'à se reconstruire en ses Actes, se révèle ainsi toujours vivant au cœur même de leur système.