Le 27 septembre 2020, avec le soutien de la Turquie, du Pakistan et de mercenaires islamistes, l'Azerbaïdjan a déclenché une guerre contre la république... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
28,00 €
Expédié sous 8 à 17 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 29 novembre et le 11 décembre
Le 27 septembre 2020, avec le soutien de la Turquie, du Pakistan et de mercenaires islamistes, l'Azerbaïdjan a déclenché une guerre contre la république autoproclamée du Haut-Karabakh, peuplée à 100% d'Arméniens. Ce conflit de quarante-quatre jours a fait 6 000 morts, pour la plupart Arméniens, et s'est soldé par la victoire de Bakou, contraignant les Arméniens à céder à l'agresseur 75 % des territoires qu'ils contrôlaient depuis 1994. Dès la signature du cessez-le-feu conclu sous l'égide de la Russie, les forces azerbaïdjanaises se sont déployées dans les zones reconquises, terrorisant et expulsant les populations arméniennes, poursuivant la politique d'épuration ethnique menée par Bakou depuis 1918. Mais les Azéris ne sont pas décidés à en rester là : ils visent la prise de contrôle totale du Haut-Karabakh et l'élimination de toute présence arménienne. Cette guerre et les crimes perpétrés contre les Arméniens ont été peu couverts par les médias français, n'ont guère suscité l'indignation des ONG internationales, ni l'intervention des Etats occidentaux alors même que le conflit a lieu aux portes de l'Europe. Aucun d'eux n'a daigné leur accorder le même intérêt qu'au conflit russo-ukrainien. ils sont restés pour la plupart sans réagir devant les propos haineux des dirigeants azéris, la destruction du patrimoine arménien, les exactions contre les populations civiles et les militaires, le traitement inhumain des prisonniers. En réponse à ce silence assourdissant, une trentaine de personnalités reconnues, d'horizons divers - comédiens, essayistes, experts, journalistes, politiques, religieux, romanciers, universitaires - se sont mobilisées pour exprimer leur indignation face à l'agression turco-azérie, analyser les tenants et aboutissants de ce conflit, s'insurger face à l'abandon de ce berceau de la civilisation arménienne et partager leurs préoccupations concernant l'avenir de la population autochtone du Haut-Karabakh. Mêlant histoire, géopolitique, littérature, témoignages et plaidoyers, ce livre - premier ouvrage en langue française sur le Haut-Karabakh - a pour but de rappeler que les persécutions n'ont jamais cessé depuis 1915 et se poursuivent aujourd'hui à huis-clos. La guerre de 2020 est la suite logique de l'arménophobie viscérale des Azéris et des Turcs. En effet, il ne s'agit pas seulement de l'affrontement de deux peuples pour quelques arpents de terre, mais de la survie d'une nation millénaire et de sa culture face à la volonté éradicatrice de ses adversaires.