Après deux cents ans d'indifférence ou de recherches mal engagées, on a pu redécouvrir Haendel grâce à l'ouvrage précis et passionné que lui a... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
10,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 14 novembre et le 15 novembre
Après deux cents ans d'indifférence ou de recherches mal engagées, on a pu redécouvrir Haendel grâce à l'ouvrage précis et passionné que lui a consacré Romain Rolland. Dans le tableau musical de la première moitié du XVIIIe siècle, en effet, le géant Bach a longtemps pris toute la place. En juste historien qui restitue la variété des moments et des éléments, Romain Rolland nous présente Haendel comme le musicien de la communauté et de la vie publique, par opposition à Bach avant tout attaché à l'expression d'une inspiration savante. L'oeuvre de Haendel commande, au XVIIIe siècle, l'opéra, l'oratorio, la musique de ballet, et elle est à la source, aussi bien du récitatif de Gluck, que de l'allant rythmique de Beethoven. En outre, ce vaste esprit si largement ouvert à toutes les idées de son siècle est l'initiateur d'un art de large unanimité, où s'intègrent les styles, les formes de pensée, les nationalités. Et puis - Romain Rolland ne pouvait manquer d'en être touché -—, l'auteur du Messie est un maître sain, fort, heureux, limpide. C'est, en grande partie, pourquoi l'analyse historique de cet Haendel ne renvoie pas véritablement à un monde révolu. Au contraire, elle éclaire le présent, l'enrichit et l'alimente de toute l'énergie du passé. Haendel ainsi s'anime et nous tire en avant, image saisissante de la puissance créatrice.