"?[...] Une oeuvre nous devient nécessaire lorsque les liens que nous entretenons avec elle se déploient dans la durée, tout en se ramifiant pour ouvrir dans le coeur et l'esprit d'immenses perspectives. C'est ce qui s'est produit pour moi lorsque j'ai découvert ce Porte-monde conçu et réalisé par Ise (...). Sur ce visage isolé, qui se laisse entraîner par la Terre autant qu'il la soutient, j'ai d'abord projeté mon vertige intime, mon propre "?qui-vive?". La situation particulière de cette face suspendue, qui la prive visuellement de corps, m'a poussée à lui en suggérer un autre? : le monde lui-même. [...]?" L'EXTRAIT En bataille contre moins que le vent, tu supportes ce monde. D'une rumination ta mémoire est enflée, tu pleus du gris sans larmes. Nuage, étouffement, laisse rage rugir. D'un geste lent j'ai refermé la cicatrice mais tu ne le sais pas, habitant le qui-vive. Simple, ce qui brûle.