Au cours de leurs migrations jusqu'à la Mer Noire, les Goths sont vainqueurs de peuples divers, parmi lesquels les Huns, qui avaient ravagé de vastes... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
91,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 8 novembre et le 14 novembre
Au cours de leurs migrations jusqu'à la Mer Noire, les Goths sont vainqueurs de peuples divers, parmi lesquels les Huns, qui avaient ravagé de vastes zones de l'Orient byzantin et de l'Empire romain d'Occident. Les Wisigoths, dans la bataille des Champs Catalauniques (451), sont des alliés décisifs des Romains contre Attila, qui, après la dévastation de la Lombardie, se laisse persuader par le pape Léon le Grand de se retirer sur ses terres. A sa mort les Ostrogoths, auparavant ses vassaux, occupent une bonne partie de la Pannonie, puis, sous la conduite de Théodoric, entrent en Italie où ils sont victorieux d'Odoacre. Théodoric est un souverain efficace qui, grâce à une stratégie politique et militaire avisée, fait aussi sentir son autorité hors de l'Italie, en Espagne wisigothique et en Gaule. Sa fille Amalasonte épouse son cousin Théodat, qui la fait ensuite assassiner, ce qui entraîne l'attaque des troupes byzantines, victorieuses des Vandales d'Afrique : le général Bélisaire fait prisonnier à Ravenne celui que Jordanès semble considérer comme le dernier roi légitime des Goths d'Italie, Witigès, époux de Mathesuentha, la fille d'Amalasonte. Le couple royal est emmené avec ses richesses à Constantinople, où, après la mort de Witigès, Justinien fait épouser Mathesuentha par son cousin Germanus. Celui-ci étant mort peu de mois après, Mathesuentha donne naissance à un fils, lui aussi nommé Germanus, en qui Jordanès semble voir le futur héritier légitime du royaume goth d'Italie, arrière-petit-fils de Théodoric et apprécié du Sénat romain en tant que descendant de l'illustre famille sénatoriale des Anicii, à laquelle était apparenté l'empereur Justinien. Celui-ci, à la fin des Getica, est explicitement loué par Jordanès, préoccupé de suggérer une solution politique de la guerre avec les Goths, qu'il considère comme les seuls défenseurs possibles de l'Italie contre d'éventuels envahisseurs comme, par la suite, les Lombards en 568.