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Commentateur aussi atypique que profond des oeuvres de Kant, Hegel et Nietzsche auxquelles il a consacré trois livres, Kant et la fin de la métaphysique (1970), La Patience du concept (1972) et L'Envers de la dialectique (2004), Gérard Lebrun gagne, peu à peu, une actualité grandissante, qui réside dans une entière occupation du temps. Après avoir reconsidéré le fameux problème de la "fin de la métaphysique" selon une perspective kantienne, et pour être resté lecteur de Hegel, mais aussi de Hegel et de Nietzsche, quand presque toute la philosophie française des années 60 et 70 désertait la dialectique spéculative en laissant pour toute alternative Hegel ou Nietzsche, Gérard Lebrun a résisté, par le passé, aux passions de son temps. Il livre, au présent, une leçon fondamentale, de l'ordre de la perspective du texte. Sa lecture est sans marges, elle ne s'interrompt pas, elle ouvre sur une lisibilité des oeuvres philosophiques indissociable de la maturation des problèmes et de la langue de cette maturation. Cette manière de lire compose toujours en même temps un non-lieu où est le livre (puisqu'il n'est ni un passé, ni un présent, et ni l'un ni l'autre), c'est-à-dire le lieu atopique et scripturaire d'une mémoire où ne cesse de se totaliser l'innombrable des lectures - une lisibilité pour esprit libre.