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Depuis 1962, l'Algérie a surmonté seule toutes les crises intérieures au point, paradoxalement, de faire figure d'élément de stabilité sur la scène régionale. Obsédé par sa souveraineté, ce pays cultive un sentiment d'encerclement et un certain repli sur soi, même si son importante diaspora lui offre une fenêtre sur le monde. Devenue la première puissance militaire du continent, l'Algérie s'est toujours abstenue d'en devenir le gendarme afin d'être fidèle à son dogme de la non ingérence, en dépit des dangers qui s'accumulent aux frontières : au Sahel, gangrené par le terrorisme islamique, ou chez son voisin libyen en pleine guerre des clans. Par ailleurs, si l'Algérie est confrontée à des défis internes qu'elle ne parvient pas à résoudre, elle s'est aussi posée en médiateur pour régler des crises internationales, à l'exception notable de l'imbroglio du Sahara occidental qu'Alger semble se plaire à entretenir dans un jeu de rivalités avec le Maroc qui dure depuis un demi-siècle.
Kader A. Abderrahim est maître de conférences à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris et directeur de recherches à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe (IPSE).