Biographie de Pablo Martin Sanchez
Pablo Martín Sanchez s’est d’abord distingué avec Fricciones, finaliste du prix «La Tormenta en un Vaso» dans la catégorie meilleure révélation. Puis avec un premier roman imposant El anarquista que se llamaba como yo (L’Anarchiste qui s’appelait comme moi), primé Meilleure Première Oeuvre par le journal El Cultural. Entre-temps, il traduit Marcel Schwob, Alfred Jarry, Raymond Queneau, Bernard-Marie Koltès et Wajdi Mouawad, dont la traduction de Anima sera primée «el Premi Llibreter 2014» (Meilleur roman étranger).
Ex-athlète, ex-comédien, ex-chercheur, Pablo Martín Sánchez devient écrivain après sa découverte de l’Oulipo lors d’un séjour à Paris. De retour en Espagne, il prépare une thèse au titre prometteur de L’Art de combiner des fragments : pratiques hypertextuelles dans la littérature oulipienne (Raymond Queneau, Italo Calvino, Georges Perec, Jacques Roubaud). Pablo Martín Sanchez réside à Barcelone. Coopté par l’Oulipo, il y rejoint son ami Eduardo Berti en 2014.
Frictions est son premier ouvrage traduit en français. Jean-Marie Saint-Lu, avec plus d’une centaine de traductions - dont l’oeuvre d’Eduardo Berti, est un grand «passeur» d’auteurs espagnols et latino-américains. Il a enseigné la littérature latino-américaine à l’université de Paris X-Nanterre, puis à celle de Toulouse-Mirail.