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La partie technique de la morale kantienne est dans l'interprétation que Kant a donnée de ce caractère sacré du devoir qui s'oppose dans la conscience humaine, comme une sorte d'absolu, à tous les conseils de l'habileté et de la prudence, comme une chose immuable dans tous les changements de circonstances et d'intérêts. Rousseau l'explique par un "instinct divin" ; mais, pour Kant, universalité signifie rationalité ; si le devoir commande universellement, c'est qu'il est, en son fond, rationnel : dans ce passage est le point délicat de la Métaphysique des moeurs [... ]. Emile Bréhier. Publiés en 1785, les Fondements de la métaphysique des moeurs jettent les bases des philosophies de la liberté qui se développèrent au xixe siècle. Kant y affirme, notamment, la nécessité d'une philosophie morale pure, débarrassée de toutes les scories portées par l'empirisme, et entreprend de rechercher et de déterminer le principe suprême de la morale. Ce seront alors les célèbres "impératifs catégoriques" : "Agis selon une maxime telle que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle" ; "Agis de telle sorte que tu uses de l'humanité, en ta personne et dans celle d'autrui, toujours comme fin, et jamais simplement comme moyen" ; "Agis de telle sorte que ta volonté puisse se considérer elle-même, dans ses maximes, comme législatrice universelle". Introduction de Monique Castillo. Traduction, notes et postface de Victor Delbos.