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La théorie de l'évolution, dont nous fêtons cette année le cent-cinquantenaire de la naissance (avec L'Origine des espèces, de Darwin), ne prouve pas l'absence de finalité de l'univers. De nombreux discours publics et scientifiques (dont celui, célèbre, de Jacques Monod) s'appuient cependant sur elle pour condamner, dans le domaine de la connaissance, toute idée d'un Créateur ou d'une Intelligence à l'origine du monde. Est déclarée obscurantiste toute approche (même argumentée) proposant un but à l'univers. Sous prétexte de rationalité, une vision exclusivement matérialiste du monde est ainsi imposée, empêchant d'intégrer la dimension spirituelle dans plusieurs domaines vitaux : éducation, médecine, écologie... Or, cette attitude n'est tout simplement pas rationnelle ! En effet, la science affronte deux limites indépassables : a) ne pouvant décrire avec certitude le commencement ultime de l'univers, elle doit se contenter d'approximations successives (et non de vérités définitives) pour affiner sa perception ; b) elle ne peut prétendre à l'objectivité absolue dans sa lecture du monde. De ce fait, pour déterminer, par exemple, la cause des mutations au sein des organismes vivants, la science moderne doit pouvoir envisager également, outre le hasard, l'hypothèse d'un Principe intelligent, hypothèse rationnellement plausible. La non-finalité de l'univers n'étant pas scientifiquement démontrable, la recherche, si elle se veut rigoureuse et intellectuellement honnête, doit donc rester ouverte à toutes les prospectives.