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PRESENTATION : I. L'ouvrage de Jean-Pascal Petrenx constitue un commentaire de l'encyclique Evangelium vitae qu'on ne saurait assez recommander. Nous avons là un instrument pédagogique de valeur et une source d'informations à laquelle recourront avec sûreté ceux qui sont concernés, à un titre ou à un autre, par la défense de la vie. Une des principales difficultés qui pèsent sur les débats tient au fait que les questions relatives à la vie humaine sont du ressort de diverses disciplines. L'apport de chacune est nécessaire, mais aucune, prise séparément n'est apte à fournir une réponse adéquate. Il y a là un défi de première grandeur que l'auteur a parfaitement perçu et qu'il s'est attaché avec bonheur à relever. Il nous introduit dans une approche pluri- et interdisciplinaire. Le principe de la complémentarité des savoirs commande ainsi la distribution et l'articulation des chapitres. Comme un chant d'espérance célébrant la beauté de la vie humaine, Evangelium vitae en illustre les exigences imprescriptibles. Le propos est essentiellement éthique. Il fait l'objet comme l'aboutissement d'un long cheminement du dernier chapitre. Mais il n'y a pas d'éthique sans anthropologie. Celle-ci est soumise à une double enquête. L'auteur présente ainsi les éléments d'une anthropologie philosophique, qui remonte jusqu'à ses présupposés métaphysiques, et les grands axes d'une anthropologie biblique et théologique, à partir du thème de l'image de Dieu. Cette double approche conjuguée donne l'occasion de rappeler qu'entre foi et raison il ne saurait y avoir opposition et conflit mais que la règle est celle de l'harmonie (chap. II et V). L'anthropologie philosophique elle-même est pour ainsi dire appelée par tout ce que les sciences expérimentales nous apprennent de la vie dans ses origines et de l'embryon humain. L'état actuel des connaissances en ces domaines est présenté avec une grande clarté. L'auteur montre bien que les sciences expérimentales ne peuvent pas nous dire ce qu'est la vie humaine saisie dans sa spécificité et dans son unicité. Ces sciences attendent de la philosophie le complément d'intelligibilité qui permet de répondre à cette question décisive. A juste titre, est soulignée l'importance de la doctrine hylémorphiste, et des notions d'âme subsistante et de personne. D'ailleurs ces doctrines, en elles-mêmes philosophiques, sont en lien étroit avec l'enseignement du Magistère. A ce chapitre philosophique on rattachera le chapitre IV qui envisage la question sous l'angle juridique, pour autant que l'ordre juridique a ses fondements dans le droit naturel. L'auteur ne dissimule nullement les difficultés auxquelles se heurte aujourd'hui cette doctrine essentielle, pour autant notamment que les droits de l'embryon ne sont pas partout reconnus et que le droit fondamental à la vie subit de grandes entorses. En fait, le chapitre IV sur La vie juridique fait suite à un chapitre sur La vie sociologique qui propose un diagnostic sur la situatio