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Et si les biens communs, par ou en dehors de la propriété publique, constituaient l'une des armes pour penser une société nouvelle qui permette de sortir de l'impasse du «tout marché» ? Certes, la propriété publique se donne souvent comme un moyen efficace de lutte contre les déséquilibres sociaux induits par le marché. Mais ne servirait-elle pas en réalité de soutien, ou au mieux de paravent, à la logique individualiste d'appropriation ? Elle serait alors vouée à l'échec, faute de s'attaquer radicalement à la cause même du mal : le primat de l'appropriation individuelle, source perpétuelle d'inégalités, en contradiction flagrante avec l'idéal démocratique dont elle se réclame pourtant. C'est pourquoi la question du statut de la propriété publique constitue une porte d'entrée stratégique pour comprendre les modes de mise en oeuvre de la démocratie réelle dans les Etats modernes. Cet ouvrage collectif invite ainsi à confronter la notion de propriété publique à celles, aujourd'hui en vogue, de propriété commune et de biens communs, porteurs d'une conception radicalement égalitaire des relations sociales, en deçà des institutions politiques, et notamment étatiques. Dans un cadre juridique fortement marqué par la notion de propriété, comment les biens communs ont-ils été pensés ? Comment peuvent-ils l'être aujourd'hui et quelles sont les voies concrètes d'institutionnalisation du commun ? Peut-on considérer que, historiquement, l'Etat républicain en France en a été une forme à un degré ou à un autre ? Et quel est, dans cette perspective, l'avenir même de l'Etat social ?