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La question des modalités de contact entre mondes indigènes et méditerranéens est ici traitée avec comme fil conducteur la notion d'espace, mettant ainsi en avant géographie physique et historique comme facteurs déterminants permettant d'appréhender ce qu'il est convenu d'appeler le phénomène colonial. Différentes échelles d'analyse sont prises en compte, assorties d'aller-retour sur une documentation archéologique dont sont rappelées les limites, de sorte que ce travail s'inscrit dans une perspective large, du Sud de l'Espagne à la Provence, du Bronze final au second âge du fer. Embrassant une aire géographique ainsi qu'un intervalle chronologique trop souvent segmentés, il met en lumière la part des choix et des contraintes ayant opéré au sein des relations complexes tissées au fil des siècles entre sociétés indigènes et colons méditerranéens. L'ancienneté tout autant que la durée des processus observés sont en effet soulignées au-delà du concept peu opérant de "précolonisation" , mettant en exergue les notions de relations à longue distance dont témoignent, dès l'âge du bronze, les circulations entre Atlantique et Méditerranée. La question des dynamiques indigènes s'avère de fait déterminante, tandis qu'est reposée la question de la caractérisation des implantations phéniciennes, grecques, ou étrusques connues dans cette partie de la Méditerranée, en fonction de ces deux notions fondamentales et apparemment contradictoires qui sont celles de "colonie" et d' "emporion" .