Entre la fin du XVIIe siècle et celle du XVIIIe, la nature et les objectifs des périodiques, qu'on n'appelait pas encore toujours des "journaux", évoluent... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
19,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 12 novembre et le 15 novembre
Entre la fin du XVIIe siècle et celle du XVIIIe, la nature et les objectifs des périodiques, qu'on n'appelait pas encore toujours des "journaux", évoluent sensiblement. Les auteurs sont partagés entre un modèle hérité du spectator anglais et un autre qui cherche ses sources dans les écrits des doctes qu'on met à la portée d'un public élargi. En s'appuyant sur le traitement de l'érudition dans les périodiques publiés entre 1667 et 1800, le présent ouvrage aborde les contradictions qui caractérisent une forme encore mal définie. Les différentes querelles, scientifiques comme celle de la transfusion ou celle de la comète, littéraires comme celle des Anciens et des Modernes, philosophiques comme celle de la réception de l'Encyclopédie, ou esthétiques comme celle de la place de l'Antiquité dons les arts, font évoluer les formes des périodiques. Les contributions ici rassemblées, qui envisagent des temporalités diverses, permettent de montrer comment on passe d'un style enjoué ou " racaille " à un ton plus personnel et plus agressif qui fait place à une parole déjà pamphlétaire.