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L'émeute, parce qu'elle introduit une rupture dans le fonctionnement de la société, est perçue comme extérieure à la culture et aux traditions nationales ; le fait que ceux qui y participent soient souvent d'origine immigrée suscite des débats sur les critères culturels, ethniques ou raciaux d'intégration. La Grande-Bretagne, depuis longtemps confrontée à des épisodes de tensions urbaines, a développé dès les années 1980 une réflexion axée sur le multiculturalisme, la lutte contre la discrimination raciale et la sous-représentation politique des minorités. Ces approches ont abouti, dans la décennie suivante, à des politiques ambitieuses contre la discrimination raciale dans la police. Les idées de citoyenneté, de valeurs communes, et la notion de community cohesion du New Labour de Tony Blair les ont éclipsées après la vague d'émeutes de 2001. Mais le multiculturalisme continue d'inspirer nombre de politiques outre-Manche et d'animer un vif débat. Un essai éclairant, dans un contexte européen où le multiculturalisme tend à s'effacer au profit d'un " néo-assimilationnisme ", notamment en France où statistiques ethniques et sous-représentation des minorités restent sujets à polémique.
"Alors qu'il y a quelques mois, Angela Merkel diagnostiquait l'échec de l'approche multiculturelle outre-Rhin, il peut sembler utile de se pencher sur le sens exact de cette thématique nouvellement à la mode en France, derrière les labels de " diversité " et d' " intégration ". C'est ce que propose Romain Garbaye à partir d'une comparaison entre les politiques britanniques et françaises en la matière.