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L'associationnisme est le premier socialisme, celui des partageux. Il revendiquait l'auto-organisation et la solidarité entre égaux. A l'âge d'or de l'associationnisme, lors de la révolution de 1848, va succéder un premier infléchissement par la répression et par un encadrement via le paternalisme et la philosophie bourgeoise de la philanthropie. La construction de l'Etat social va finir de dissoudre ce socialisme antiautoritaire, après que nombre de socialistes se sont rangés du côté de la prise de pouvoir de l'appareil d'Etat. L'associationnisme va toutefois ressurgir ici et là, réinventé, notamment chez les anarchistes. Le rapport à l'histoire s'est lentement effacé. Comme si rien auparavant n'avait existé comme rébellions, expérimentations sociales et luttes d'émancipation, comme si nous n'étions pas en partie les héritiers et héritières de celles-ci. C'est un bout de cette histoire qui est tenté d'être raconté, parce que nous ne pouvons pas laisser l'histoire aux vainqueurs. Non par seul goût pour les études sociales, mais du fait que cette histoire peut permettre de s'approprier et d'éclairer nos luttes d'aujourd'hui. Face au développement des ravages capitalistes et industriels, il n'y a pas à chercher aveuglément la réédition des exploits des partageux. Les conditions ne sont plus les mêmes. Ils ont de toute façon échoué à renverser le "vieux monde" qui, à l'époque, était encore jeune. Pour autant, ils peuvent encore inspirer des pratiques et des intentions. Cet ouvrage est donc aussi une proposition, sous le signe d'un pari.