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Parce que les partis pratiquent la surenchère autour des valeurs communes, leur discours et leur vocabulaire tendent à se ressembler. Cela est particulièrement vrai pour l'affiche politique. Ce moyen de communication entre partis et électeur a jusqu'ici été délaissé par les politistes et les linguistes. L'auteur s'est donc engagée dans une voie nouvelle en analysant les affiches électorales produites en Italie dans les dix dernières années et en opposant, à l'approche lexicale habituellement appliquée au discours politique, une méthode sémiotique qui lui permet de réintroduire la notion de pouvoir. On découvre ainsi que les partis se différencient nettement par la manière dont ils racontent la politique : c'est-à-dire par les pouvoirs différents qu'ils attribuent à leurs personnages essentiels. Trois narrativités apparaissent, où l'on retrouve les figures du héros, de l'ogre et de la princesse. Le choix de ces modes de récit n'est pas arbitraire : il semble bien renvoyer aux rapports de pouvoir que chaque parti entretient, à l'intérieur du système politique, avec ses concurrents et avec ses électeurs.
Parce que les partis pratiquent la surenchère autour des valeurs communes, leur discours et leur vocabulaire tendent à se ressembler. Cela est particulièrement vrai pour l'affiche politique. Ce moyen de communication entre partis et électeur a...
Docteur ès sciences politiques (Paris, Institut d'études politiques, 1987) Auteur d'ouvrages sur la politique italienne, la bioéthique et Jules Romains Directrice de recherche au CNRS (en 2003)