Menu
Mon panier

En cours de chargement...

Recherche avancée

Du beau au sublime dans l'art - Esquisse d'une métaesthétique (Broché)

  • L'Age d'Homme

  • Paru le : 01/03/2012
Ce livre, concis mais dense et rigoureux sur le plan conceptuel, jette les bases, à partir d'une analyse philosophique de l'art contemporain, d'une nouvelle... > Lire la suite
  • Plus d'un million de livres disponibles
  • Retrait gratuit en magasin
  • Livraison à domicile sous 24h/48h*
    * si livre disponible en stock, livraison payante
12,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
  • ou
    À retirer gratuitement en magasin U
    entre le 30 août et le 4 septembre
Ce livre, concis mais dense et rigoureux sur le plan conceptuel, jette les bases, à partir d'une analyse philosophique de l'art contemporain, d'une nouvelle approche de l'esthétique : ce que j'appelle, dans une perspective originale et inédite, une " métaesthétique ", dont le critère primordial est non pas l'idée du " beau " (dérivée de notre tradition platonicienne), mais bien du " sublime " (via la Critique de la faculté de juger de Kant notamment), là même où l'" informe " ou le " difforme ", voire ce qui est communément réputé " laid ", peuvent acquérir en art, lorsqu'ils se voient traités (" sublimés ") par le génie de l'artiste, une valeur de transcendance qualitative (à l'instar du " mal " chez Nietzsche, Baudelaire, Artaud ou Bataille).
Car le " beau ", canon majeur de l'esthétique traditionnelle, ne constitue plus à l'évidence, aujourd'hui, un critère nécessaire et suffisant pour appréhender, apprécier ou juger, l'art contemporain. Le " beau ", pas plus que le " bien ", n'est plus en effet, depuis la critique nietzschéenne des valeurs judéo-chrétiennes, son objet premier. Il faut donc passer à un autre critère : celui, précisément, du " sublime ", entendu non pas nécessairement comme une catégorie supérieure du " beau ", bien qu'il ne l'exclue certes pas a priori et puisse même parfois l'intégrer, mais aussi souvent, et paradoxalement, comme son exact contraire.
Exemples : l'oeuvre de Pablo Picasso (corps démembrés ou déconstruits), de Francis Bacon (visages concassés ou ensanglantés) ou de Lucian Freud (corps obèses et flasques). Ainsi ce passage du " beau " au " sublime " correspond-il au passage de l'esthétique à la métaeshétique. Mieux, et pour employer une analogie : la métaesthétique est à l'esthétique ce que la métaphysique est à la physique. Ce texte se veut donc novateur, sinon d'avant-garde, et projeté vers un important débat critique, aujourd'hui, autour de l'art contemporain.
Bref : la métaesthétique, c'est ce qui vient, en philosophie de l'art, après l'art contemporain ! Mais aussi via un essentiel retour à la sublimité du dandysme...

Fiche technique

  • Date de parution : 01/03/2012
  • Editeur : L'Age d'Homme
  • ISBN : 978-2-8251-4225-7
  • EAN : 9782825142257
  • Présentation : Broché
  • Nb. de pages : 143 pages
  • Poids : 0.152 Kg
  • Dimensions : 12,6 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
Daniel Salvatore Schiffer - Du beau au sublime dans l'art - Esquisse d'une métaesthétique.
Du beau au sublime dans l'art. Esquisse d'une...
12,00 €
Haut de page