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Du mystère et de la moralité à la tragédie et à l'auto et au spectacle de cour, le théâtre de la Renaissance subit une mutation profonde que la figuration et le rôle de la divinité font apparaître avec une évidence particulière. Les auteurs de mystères n'éprouvent aucun scrupule à confier à des acteurs le rôle de Dieu – du Fils bien sûr, souvent aussi du Père et parfois même de la Trinité ; cet anthropomorphisme délibéré s'appuie sur la réflexion théologique préétablie et contribue à la prolonger, il rencontre la tradition iconographique sans se confondre avec elle. Dans la tragédie, Dieu occupe le dialogue mais s'absente de la scène. Les dieux ne le remplacent pas. Ils signifient toujours autre chose qu'eux-mêmes et se plient aux desseins religieux et politiques des dramaturges, à leurs préoccupations civiques, astrologiques, scientifiques etc. Les trente-quatre communications rassemblées dans ce volume, précédées d'un essai de F. Boespflug, s'intéressent à la fois aux modalités scéniques de la présence divine et à ses enjeux littéraires, spirituels et sociaux. Portant sur toutes les aires linguistiques de l'Europe occidentale, du Portugal à l'Allemagne, de l'Angleterre à l'Italie sans oublier les oeuvres latines, elles rappellent que le théâtre est un moyen de communication de masse en même temps qu'un divertissement artistique. Elles renouvellent la dialectique de la continuité et de la rupture que l'historiographie de la Renaissance ne cesse de remodeler.