Michele Tortorici vit à Velletri, au sud de Rome. Après avoir été longtemps enseignant de langue et littérature italiennes dans le secondaire puis proviseur, il a mené une carrière dans l'administration pédagogique où il s'est spécialisé dans les questions de logique hypertextuelle, les moyens de communication numériques et leur incidence sur l'enseignement. Il a dirigé et coécrit une importante histoire de la littérature italienne (Storia della letteratura italiana nell'orizzonte europeo, Oberon, 1993) et a fait paraître de nombreux articles (notamment sur Cavalcanti, Dante, Pétrarque, Leopardi, Manzoni).
Il est l'auteur de quatre recueils de poèmes : La mente irretita (Manni, 2008), I segnalibri di Berlino (Campanotto, 2009), Versi inutili e altre inutilità (Edicit, 2010) et Viaggio all'osteria della terra (Manni, 2012), qui a reçu un chaleureux accueil critique en Italie. Le premier d'entre eux a été très vite publié en France par les éditions Vagabonde (La Pensée prise au piège, traduction et préface de Danièle Robert, 2010).